On arrive à la sixième partie de la #Freskollywood :
Ce qui nous donne en entier (cliquez ici pour une meilleure résolution) :
Les films :
– Malayankunju, très sympatoche film malayalam avec le très sympatoche Fahadh Faasil qui joue un personnage pas très sympatoche mais attachant dans son amertume. Accablé par le poids des drames familiaux, le pauvre bougre doit en plus se farcir les nuisances sonores du nourrisson des voisins. Et comme si ça ne suffisait pas, voilà notre homme englouti dans une coulée de boue.
– Sita Ramam (télougou). Une jeune pakistanaise grande gueule qui n’aime pas trop l’Inde pour des raisons politiques (la vilaine !), se voir forcée d’enquêter sur un mystérieux soldat, Ram, et sa correspondante épistolaire, Sita (si je ne dis pas de conneries, dans la mythologie hindoue Ram et Sita sont l’incarnation du couple parfait). Cette incroyable romance attendrira-t-elle notre jeune rebelle et réhabilitera-t-elle l’Inde à ses yeux ?
C’est une jolie histoire et une production de belle facture mais je suis toujours mal à l’aise avec les films partisans sur les conflits indo-pakistanais parce que je ne suis trop ignorante sur le sujet et ça me laisse toujours la désagréable sensation qu’on essaie de me manipuler à coups de pipeau.
Un exemple un peu anodin : le film laisse entendre dans un dialogue qu’on crève de faim dans les geôles pakistanaises alors que les prisonniers en Inde font tellement ripaille qu’ils prennent de l’embonpoint. Mmmh ?
– Maja Ma (hindi), un film LGBT plutôt mignon suivant une mère de famille rattrapée par son passé et accablée par des jugements par toujours bienveillants.
– Ananya (marathi). La jeune Ananya mène une vie tout à fait heureuse jusqu’au jour où elle perd ses deux bras dans un accident de la route. Comme on peut l’imaginer, elle le vit plutôt mal dans un premier temps, mais finalement, si on voit le verre à moitié plein, il lui reste la moitié de ses quatre membres.
– On termine cette partie 6 avec Pushpa: The Rise – Part1 (télougou). Que les choses soient dites : on n’est pas là sur du cinéma social ou progressiste mais sur de la grosse bagarre de bonhommes qui tâche. Un pur film de crapules aux effluves de sueur et bois de santal. Allu Arjun cabotine dans une insolente nonchalance et ON VEUT LA SUITE BORDEL.